Pour ce match Jean-Marc Furlan avait aligné une tactique inédite avec 3 milieux récupérateurs et deux milieux sur les cotés. Pourtant lors de la première demi-heure, les troyens vont être inexistants face à des marseillais survolté grâce à leur qualification pour la finale de la coupe de France obtenue quelques jours plus tôt. Pourtant les marseillais ne se montrent pas dangereux avant la 27ème minute. Corner tiré par Ribéry pour Niang qui dévie de la tête pour Cana qui trouve le poteau. Sur le corner suivant, Ribéry trouve à nouveau Niang dont la tête trouve la barre transversale.

Cette action chaude a le mérite de réveiller les troyens qui prennent le dessus dans le jeu sur des marseillais visiblement émoussés par leur débauche d’énergie de la première demi-heure. L’Estac se procure alors sa plus grosse occasion du match à la 36ème minute, Ferreira déboule sur son coté droit et centre pour la tête de Gigliotti claquée par Carasso. L’Estac rentrera aux vestiaires avec un score nul et vierge logique.

Le début de la seconde période ressemble à celui de la première avec une domination marseillaise mais qui n’abouti pas a des occasions dangereuses. Pourtant à la 55ème minute, Nasri trouve Niang qui déborde sur le coté gauche et centre pour Cissé, étrangement seul, qui place sa tête pour tromper Le Crom. Il faut attendre la 62ème minute pour que Le Crom soit de nouveau inquiété par un tentative de lob de Pagis, suite à un déboulé de Ribery, qui passe juste au dessus de la cage troyenne. Coté troyen on notera cette percée de Paisley qui lance Bangoura à la 75ème mais la frappe de guinéen est stoppée par Carasso. Les troyens se sont réveillés et vont être récompensés à la 80ème minute lorsque que Lachuer enroule sa frappe que Carasso repousse… sur Jaziri qui pousse le ballon au fond. On voit mal les marseillais, fatigués, reprendre l’avantage. Pourtant à la 86ème minute, M’Bami tente une frappe de 35m. Sa frappe est détournée par Matuidi et prend Le Crom à contre-pied. C’est cruel pour des troyens qui ont sans doute le manque de réussite qui fait défaut aux équipes de bas de tableau. Avec les résultats de ses concurrents directs (victoire de Paris et Nancy, nul de Nice), l’Estac a désormais très peu de chance de rester en L1.